Toute expérience d’entrepreneur passe par le dépôt des déclarations de création et la rédaction des statuts de sa société. Mais encore faut-il savoir choisir la forme de sa société.

Qu'est ce que la forme d'une société ?

Choisir la forme de sa société

Lorsque l’on parle de forme de société, on parle plus précisément de “forme juridique“ de société. La forme juridique d’une société, c’est les caractéristiques qu’on veut lui donner sur le papier.

C’est un peu comme le choix du héros dans un jeu vidéo. Est ce qu’on préfère le fort, le rapide, l’agile…

Il existe de nombreuses formes de sociétés possibles. Pourtant, 90% des sociétés françaises qui se créent chaque années sont soit des SARL, soit des SAS.

Quand on parle de société, cela indique qu’il y a minimum deux associés, sinon nous sommes “indépendant“ : entrepreneur individuel, auto-entrepreneur…

Quelle forme de société choisir ?

Choisir la forme de sa société

Certaines activités impliqueront légalement une forme particulière : c’est le cas bien connus des Tabac qui ne peuvent exercer que sous forme de SNC. Mais la plupart des activités peuvent s’exercer sous une forme de société libre.

Si la plupart des sociétés qui se créent sont des SARL (EURL) et des SAS (SASU), c’est qu’à elles deux, elles possèdent toutes les caractéristiques les plus intéressante pour un entrepreneur français du XXIème siècle.

La SARL, comme la SAS, est une société possédant son propre patrimoine. Le patrimoine personnel des associés n’est par principe jamais saisissable dans ce type de sociétés.

SARL ou SAS ?

Choisir la forme de sa société

La SAS offre plus de liberté que la SARL dans son fonctionnement. Elle n’impose pas d’avoir versé le capital de départ pour commencer à se verser des dividendes, on peut fixer presque librement les pourcentage de votes pour la majorité, les prises de décision… Bien sûr, tout ça en respectant les limites légales existantes. On peut opter pour l’Ir ou l’IS, les dividendes que l’on se verse sont ponctionnés à 30% (charges sociales + impôt). En fait, on peut presque faire trop de choses. C’est pour ça qu’elles sont parfois plus risquées pour les banques. Ajoutez aussi à cela la rémunération du président qui devra faire l’objet de fiches de paie, et donc un taux de cotisations sociales de l’ordre des 80% sur le salaire qu’il prendra. 

En face, la SARL séduit également de nombreux entrepreneurs. Le grand avantage pour l’entrepreneur est d’ordre social (cotisations URSSAF…), puisque le taux de prélèvement sur la rémunération du dirigeant est quasiment moitié moins élevé (environ 42 à 46%). L’autre avantage réside dans son fonctionnement plus réglementé, qui rassure les banques. Et qui vous rassurera vous si vous créez une société avec un associé que vous ne connaissez pas forcément. La SARL est également plus avantageuse pour créer une holding puisqu’elle n’imposera pas d’office un commissaire aux comptes (du fait qu’elle est déjà plus réglementée que la SAS)… 

Mais ces seules caractéristiques ne suffisent hélas pas à faire un choix éclairé pour la forme à adopter. Chez NOUVEAUX-ENTREPRENEURS, nous étudions votre projet, votre environnement, et nous décidons avec vous de la meilleure forme juridique à adopter.

Alors contactez-nous pour vous aider à faire un choix, rédiger vos statuts, effectuer les formalités de création, enfin, démarrer votre entreprise.

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